ETI : garder un avantage concurrentiel grâce à la robotisation de la fonction finance

Le 14 avril 2019 |
Avec au compteur 5700 ETI contribuant à sa prospérité économique et à son rayonnement à l’international, la France peut se targuer d’être formée d’un tissu entrepreneurial riche. Si les ETI –dont 55% sont des entreprises familiales ou patrimoniales– privilégient la croissance externe puis la quête de ressources pour accompagner leur développement, d’autres leviers complémentaires et à haut potentiel existent, à commencer par l’optimisation des fonctions support notamment grâce à la robotisation (RPA). Entre gain de temps et création de valeur, les opportunités inhérentes aux solutions robotisées sont nombreuses pour les ETI en quête de compétitivité, de fiabilité… et d’agilité.

Faire de l’optimisation des coûts une priorité

Afin de monter en puissance, de poursuivre leur développement et de croître, de nombreuses ETI capitalisent sur l’augmentation des ressources, notamment à travers des opérations stratégiques de croissance externe : internationalisation, acquisitions... Mécaniquement, l’accroissement de l’activité entraîne l’augmentation du volume des traitements : en faisant l’impasse sur l’adaptation des processus et outils, l’ETI rompt l’équilibre du trio « processus – outils – ressources » et compense le pic d’activité sans forcément penser à la rationalisation.

La robotisation est une opportunité pour les ETI et leurs comptables

La transformation de la fonction finance par la robotisation représente un formidable atout pour les directions financières des ETI. En effet, l’automatisation des opérations transactionnelles et décisionnelles permet d’ores et déjà de traiter des volumes de données conséquents et de déléguer aux robots les tâches comptables chronophages, répétitives, manuelles et à faible valeur ajoutée. En découlent des avantages notables, entre précision et instantanéité des données, harmonisation des procédés mais surtout évolution du rôle du comptable dont les missions confiées ne seront à terme que plus importantes et stimulantes. Ainsi délesté des tâches alors automatisées, le professionnel du chiffre peut se concentrer sur la critique des données fournies par le logiciel : le métier évoluera, certes, mais ne fera que gagner en niveau d’analyse et en compétences requises.

Accompagner les DAF dans le défi d’acculturation

Evidemment, les directions financières pourraient balayer d’un revers cette opportunité d’automatiser leur fonction en évoquant l’absence d’urgence. La réalité semble néanmoins bien différente. Le rythme de la digitalisation s’accélère, les nouveaux entrants offrent des solutions disruptives avec des fonctions support déjà optimisées. L’enjeu majeur de la robotisation de la fonction finance tient aujourd’hui dans la capacité des DAF à (se) convaincre des opportunités inhérentes à cette révolution, à la fois pour la croissance de l’entreprise et l’optimisation de ses fonctions support. C’est pourquoi les ETI peuvent se faire accompagner dans cette transition et dans le défi d’acculturation à la robotisation, nouvelle alliée interne au service de l’efficience.

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