Etude | La communication financière et extra-financière des HealthTechs cotées - Panorama et bonnes pratiques

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Les Healthtechs cotées face à l’information du marché, quels constats ?

La majorité des biotechs / medtechs françaises sont cotées sur le marché non réglementé Euronext Growth. Moins contraignant, ce marché est devenu au fil des années le marché de référence pour les biotechs et medtechs françaises en Europe. En complément, quelques sociétés ont opté pour des doubles cotations au NASDAQ. 

Rapport financier annuel : regard sur les bonnes pratiques 

Bien que privilégiant, en moyenne, les dispositions allégées du marché non réglementé, les émetteurs sont désormais plus nombreux à déposer un Document d’Enregistrement Universel (« DEU »). Cela met en évidence l’attention toute particulière portée par le secteur à la qualité et étendue de la communication financière.  

Dans cette même logique de comparabilité, on constate une prédilection pour la publication de comptes consolidés établis conformément au référentiel IFRS, prédilection qui s’est renforcée ces dernières années : 2/3 du panel publient des comptes en IFRS contre seulement 28 % du panel dans notre étude de 2014.

Toutefois les délais de publication restent très proches de la date limite du 30 avril pour les sociétés clôturant leur exercice au 31 décembre, le délai de publication médian étant le 26 avril 2023 pour le panel.

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Communiqués de presse financiers : quelles thématiques clés ?

Panel : 32 émetteurs dont 23 biotechs et 9 medtechs 

• 28 %

  des émetteurs publient de manière préliminaire leurs résultats 

• 22 % 

  des biotechs publient de manière préliminaire leurs résultats

• 44 % 

  des medtechs publient de manière préliminaire leurs résultats 

Au-delà des thématiques clés de la communication telles que l’évolution des produits en portefeuille, la continuité d’exploitation et l’horizon de trésorerie demeurent des sujets essentiels pour le secteur. 88 % des Biotechs du panel communiquent habituellement leur horizon de trésorerie lors de l’annonce de leurs résultats annuels. L’étude révèle même que, à la date du 31 décembre 2022, près de 20% des émetteurs n’avaient pas la capacité à poursuivre leur activité dans un horizon supérieur à 12 mois, et avec comme corollaire, des rapports des commissaires aux comptes mettant en exergue une incertitude significative sur la continuité d’exploitation.

Les émetteurs se saisissent des enjeux liés à la RSE de manière très hétérogène

Panel : 32 sociétés

• seulement

  39 % 

  des biotechs du panel ont communiqué de manière spécifique sur leurs informations extra-financières  
• Seulement

  22 % 

  des medtechs du panel ont communiqué de manière spécifique sur leurs informations extra-financières  

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Certains émetteurs, bien que non soumis actuellement aux obligations de reporting en matière de performance extra-financière, ont publié de manière volontaire leurs informations RSE et ont défini la RSE comme enjeu prioritaire : 40% du panel a ainsi mis en place un comité RSE distinct du Conseil d’administration. Toutefois, la marche à franchir pour satisfaire aux prochaines obligations découlant de la CSRD, demeure très importante pour la majorité des émetteurs, puisque près 65% des émetteurs n’ont rien communiqué en la matière.

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