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Les modifications introduites par la quatrième directive ne s’inscrivent pas dans une logique de bouleversement du cadre antérieur mais renforcent ce dispositif autour de 5 axes stratégiques :
Le champ d’application est élargi aux :
En lieu et place d’exemptions automatiques et de listes de situations présentant des risques faibles ou renforcés, la directive fournit aux établissements des critères et facteurs indicatifs qu’elles pourront exploiter pour évaluer les risques faibles ou renforcés en fonction de leurs clients, produits, canaux de distribution repris dans l’annexe 3 du texte (activités nécessitant beaucoup d’espèces, banque privée, transactions qui n’impliquent pas la présence physique des parties par exemple).
Cette évaluation du risque devra être encore plus documentée et comprendre la description des modèles en matière de gestion des risques, la vigilance à l’égard de la clientèle, la déclaration, la conservation des documents et pièces, le contrôle interne, la gestion du respect des obligations, y compris, si la taille et la nature de l’activité le justifient, la nomination au niveau de l’encadrement, d’un responsable du respect des obligations et la sélection du personnel. Si cela est pertinent au regard de la taille de la structure, une fonction d’audit indépendante pourra être chargée de tester les politiques, contrôles et procédures liées à la LCB/FT.
Contrairement à la troisième directive qui définit trois niveaux de vigilance : vigilance habituelle, renforcée et simplifiée, et autorise une exemption automatique de toute obligation de vigilance pour certaines catégories de clients ou de transactions, notamment lors de transactions occasionnelles, la nouvelle directive n’autorisera pas l’application d’exemptions et renforce la vigilance constante.
La quatrième directive prévoit de nouvelles mesures pour accroître la clarté et l’accessibilité des informations relatives au bénéficiaire effectif pour répondre aux normes du GAFI.
Le pouvoir de sanction des autorités compétentes pourrait s’accroître et s’harmoniser au sein de l’UE en proposant un ensemble de règles minimales. Les sanctions iraient du préjudice d’image avec une déclaration publique, en passant par une interdiction temporaire d’exercer des fonctions.
La prise en compte de ces nouvelles exigences renforce la nécessité pour les établissements de disposer d’informations fiables et actualisées sur leur client. Les Groupes bancaires sont ainsi actuellement confrontés à un challenge ambitieux qui consiste à répondre parfaitement aux exigences de la réglementation, qui est de plus en plus stricte (LCB/FT, diligences Know Your Customer, …), avec des clients qui évoluent dans un univers international et qui sollicitent des canaux de distributions multiples (internet, téléphonie mobile, monnaie électronique, …) et de nouvelles technologies de paiement.
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