PME, votre expert-comptable peut faire plus et mieux

Le développement rapide des solutions logicielles en mode SaaS (Software as a Service) revisite une partie du métier d’expert-comptable, lui permettant de se concentrer sur le conseil et l’accompagnement de ses clients.

Demain, toute une partie du métier de l’expert-comptable sera automatisée grâce à la dématérialisation des pièces comptables, associée au développement très rapide de l’utilisation de logiciels en mode SaaS. Les professionnels qui ont su anticiper peuvent automatiser la tenue de comptabilité. Cela leur permet de produire des comptabilités plus rapidement et d’apporter beaucoup plus de valeur ajoutée à leurs clients.

L’impact du Saas

L’avènement du mode SaaS offre par ailleurs une totale interactivité entre le client et son expert-comptable. Il permet de proposer de nouvelles offres, de nouveaux outils adaptés aux besoins du client et susceptibles d’évoluer au même rythme que son entreprise. Alors que les coûts ne s’adaptent que très difficilement aux fluctuations de l’activité, ils deviennent totalement variables.

Ces évolutions technologiques rebattent les cartes de la recherche à tout crin de la délocalisation sur des plateformes à bas coût dans des pays lointains. Elles permettent de proposer de nouveaux services aux clients, les déchargent de toute la complexité de la gestion de l’environnement informatique (mise à jour, sauvegarde, antivirus, back up…).

Consulter sur son ordinateur, sa tablette ou son smartphone les principaux indicateurs de son entreprise, pouvoir d’un seul clic relancer ses clients ou choisir de régler ses fournisseurs sont des services qui ne relèvent plus du rêve, mais sont déjà bien réels pour les cabinets les plus innovants.

Nouvelle proposition de valeur et nouvelles cartes concurrentielles

L’expert-comptable pourra enfin se consacrer à l’essentiel : le conseil et l’accompagnement de ses clients. Ces évolutions demandent beaucoup d’efforts d’organisation de structuration des équipes, d’optimisation des process de production. Elles nécessitent également des investissements significatifs dans les outils et la formation, ce qui va inévitablement accélérer la concentration des acteurs de ce métier car la notion de taille critique se fera de plus en plus prégnante dans l’équation économique.

 

Michel Muller, associé Mazars
Les Echos Société Numéro du 23 mars 2015