La Réserve Civique Covid-19 : les solidarités réagissent et se transforment !

Les crises, qu’elles soient économiques, sociales, ou encore sanitaires ont toujours constitué de puissants vecteurs d’innovations et de transformations. Aujourd’hui, la crise du Covid-19 conduit le champ des solidarités à un impératif d’adaptation. Avec la création de la Réserve Civique Covid-19, l’enjeu est de renforcer l’entraide et de perpétuer le lien social. Mais comment s’organiser quand l’ensemble du fonctionnement de notre société est bouleversé ? A travers la plateforme jeveuxaider.gouv.fr, tous ceux qui peuvent et souhaitent donner de leur temps pour accompagner et aider les plus démunis et vulnérables peuvent se faire connaître.

Des associations fragilisées par la crise en cours, qui doivent faire face à de nouveaux besoins 

Les associations sont tout particulièrement frappées par la crise actuelle, et d’autant plus fragilisées que leurs bénévoles sont confinés et ne peuvent plus se déplacer et assurer leurs missions. La crise voit par ailleurs émerger de nouveaux besoins d’entraide : courses pour les plus fragiles, garde d’enfants pour les soignants, maintien du lien avec les personnes isolées etc. La situation semble donc doublement critique : les associations ne peuvent plus pleinement compter sur leurs forces vives, alors que les besoins n’ont jamais été aussi forts.  

Résilience : quand les solidarités s’organisent à distance 

Face à ces défis concrets, la plateforme jeveuxaider.gouv.fr permet de répondre aux besoins de personnes fragiles, isolées et/ou démunies, de soignants et d’associations, en les mettant en relation avec des personnes souhaitant s’engager. La constitution d’une Réserve Civique de volontaires disponibles, à distance ou sur le terrain doit permettre d’apporter des solutions et des réponses aux besoins en matière de solidarité. Les volontaires peuvent s’engager sur plusieurs types de missions : 

  • Aide alimentaire et d’urgence  : distribution de produits de première nécessité et de repas aux plus démunis ; 
  • Garde exceptionnelle d’enfants  : enfants de soignants ou enfants accueillis au sein d’une structure de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) ; 
  • Lien avec les personnes fragiles isolées  : lien social par courriel, téléphone ou vidéo avec des personnes âgées, malades ou en situation de handicap ; 
  • Solidarité de proximité  : courses pour les voisins les plus fragiles.  

 Les solidarités, loin de se laisser contraindre par la crise, trouvent au contraire de nouveaux moyens de répondre aux défis que celle-ci nous lance. L’innovation dans la sphère des solidarités n’a pas dit son dernier mot : les solidarités se transforment ! 

Cet article vous est proposé par Laetitia RAULT, Sénior Manager Mazars Santé et Sacha GUILMIN, Consultant Mazars Santé.