Le CIR : ange gardien de la recherche pour les entreprises en France
"Sans le CIR, la France serait le pays le plus cher de l'Europe". Cette affirmation de l'Association Nationale de la Recherche et de la Technologie (ANRT) met en lumière l'un des avantages du CIR : la baisse du coût du chercheur. En dix ans, le coût global moyen d'un chercheur en entreprise est passé de 254 K€ à 175 K€ par ETP (en volume). Le CIR, pièce centrale de la recherche en France, permet à cette dernière de se classer sur la plus haute marche du podium, loin devant l'Allemagne, le Royaume-Uni ou les pays du nord de l'Europe en ce qui concerne le coût des chercheurs.
Autre fait notable : depuis 2001, les entreprises françaises embauchent en moyenne 5,3% de chercheurs en plus chaque année. Les jeunes doctorants sont également les grands bénéficiaires du CIR : leur nombre a explosé depuis 2007. Leur effectif a triplé pour atteindre 1.305 en 2012.
Conséquence directe : les centres R&D, qui sont une source constante d'externalités positives, profitent de ce dispositif pour essaimer et ainsi participer à l'attractivité de la France.
Afin d'apporter une forte contribution à ce dynamisme indispensable à notre économie, il faut savoir fédérer une écosystème de partenaires, au sein duquel chacun accompagne les entreprises clients dans l'éligibilité de leur dossier scientifique, et par là-même favorise l'emploi de nouveaux chercheurs.
Par Christophe Baron, Directeur Commercial, Subventium