Robotisation : pourquoi, quand et comment ?

Pourquoi robotiser ?

La RPA capte et reproduit l’activité humaine en vue de l’automatiser par exécution autonome ou assistée. La robotisation adresse les activités réalisées au sein d’un même système ou entre les différents systèmes de l’entreprise, qu’ils soient internes ou externes.

Elle est surtout synonyme d’un accroissement de la productivité et d’une meilleure maîtrise de ses processus : sa mise en œuvre répondant en effet à des objectifs d’amélioration des coûts de production, de réduction des délais de traitements, d’absorption de nouvelles charges, d’augmentation de périmètre ou de réduction du nombre d’erreurs. D’autre part, la robotisation permet de rendre plus régulière, plus exhaustive et plus détaillée la réalisation des opérations de contrôle complémentaires.

En somme, la RPA permet :

• d'optimiser lesprocessus standardisés et coûteux
• de libérer le potentiel du patrimoine « legacy »
• de bénéficier d’un outil performant et agnostique, avec des coûts de développement associés peu onéreux

Quels critères pour développer un robot ?

La zone d’éligibilité des processus à la RPA est vaste notamment sur des systèmes peu évolutifs.

Son bénéfice est d’autant plus important lorsque les facteurs suivants sont réunis :

• processus actuels peu performants, puisqu’impactant les coûts ou les revenus, basés sur des activités standardisées et répétitives, peu sensibles aux jugements, mobilisant de nombreuses ressources distinctes ou des ressources temporaires, exigeant des temps de cycles courts,
• patrimoine applicatif peu flexible ou peu évolutif,
• manque de compétences pour faire évoluer l’outil

Comment initier un projet de robotisation ?

Afin de garantir le succès du déploiement de la RPA, il est impératif de :

1. Susciter l’adhésion de la direction de l’entreprise

Celle-ci doit à la fois comprendre, arbitrer et assumer les différentes options susceptibles d’influer sur son organisation, notamment sur le modèle de coût à mettre en œuvre et sur les gains économiques et/ou qualitatifs à atteindre.

2. Structurer une gouvernance et construire une vision partagée

La gouvernance du projet aura pour rôle de gérer les arbitrages sur les priorités pour le développement des robots, les orientations technologiques, la stratégie de sourcing et de préciser les rôles et responsabilités entre la DSI et les métiers.

3. Actionner des ambassadeurs pour promouvoir la démarche

Le dernier enjeu, et pas des moindres, consiste à embarquer différentes équipes et/ou communautés dans le projet. Si la robotisation est associée à d’autres méthodes d’optimisation des processus (digitalisation du processus, refonte de processus – BPM – ou externalisation), cela aura un impact sur la séniorité des profils nécessaires, y compris en conduite du changement. Ainsi, le déploiement peut nécessiter l’implémentation d’un centre d’excellence pour structurer les demandes de la robotisation, ainsi que la capitalisation sur les méthodologies et outils.

Initier un projet de robotisation nécessite pour l’entreprise de construire une stratégie de déploiement de la RPA. Naturellement, la DSI se positionne comme un acteur incontournable pour orienter le modèle d’organisation et les prestations à mettre en œuvre pour ce déploiement.

Tirer le meilleur parti du digital grâce à la DSI